Le Conseil d’appel de la FIA a jugé irrecevable l’appel de McLaren et Lewis Hamilton concernant la pénalité infligée au Britannique au Grand Prix de Belgique. Une décision qui devrait faire débat dans le paddock…

C’est une décision guère surprenante mais difficilement compréhensible. Guère surprenante car on voyait mal la FIA reclasser un pilote déclassé. Difficilement compréhensible car elle soulève un grand nombre de questions et décrédibilise l’instance dirigeant le sport automobile mondial.

Un appel irrecevable
Ce mardi après-midi, le Conseil d’appel de la FIA, réuni à Paris, a en effet rejeté l’appel de Lewis Hamilton et de McLaren, qui contestaient la pénalité infligée au Britannique lors du dernier Grand Prix de Belgique. Les juges de la FIA ont purement et simplement déclaré irrecevable l’appel de l’écurie anglo-allemande. Ce dimanche 7 septembre, sous une pluie diluvienne, le leader du Championnat du Monde avait dépassé Kimi Räikkönen juste après avoir coupé une chicane du circuit. Les commissaires de course avaient alors estimé que le vice-champion du monde 2007 avait tiré avantage de sa sortie temporaire de piste pour prendre le meilleur, ensuite, sur le Finlandais. D’où cette pénalité de 25 secondes, le règlement n’autorisant pas le stop and go ou le drive through (passage dans les stands) dans les cinq derniers tours d’une course. Ce mardi, le verdict rendu par la Cour d’appel de la FIA explique pourtant clairement que la pénalité infligée à Hamilton était bien un drive-through, donc non susceptible d’appel comme le précisent les règlements de la F1. Mais si l’appel du Britannique est irrecevable, pourquoi l’avoir laissé, lui et son équipe, plaider sa cause toute la journée de lundi ?